Parce qu’on peut, armé de ses crayons de couleurs et d’un baluchon, aller au Japon sans en maîtriser vraiment la langue et en tomber raide dingue amoureux…

Après l’archi formidable Tokyo Sanpo, consacré à la capitale niponne, Florent Chavouet s’est attaqué à un autre Japon, celui des pécheurs de poulpe et des petits villages paumés, au travers d’un voyage au sud de Honshu, sur la très très petite île de Manabé Shima.

Son programme : poser ses fesses et dessiner pendant les deux mois d’été…

Dans le carnet de voyage qu’il publie à son retour en France, Manabé Shima, Florent Chavouet nous présente les habitants de ce petit coin perdu, de la famille qui l’a accueilli aux différents clans de chats errants.

Manabé Shima, c’est du dépaysement et, en même temps, un regard plein d’humour et de poésie sur tout ce qui fait le charme du quotidien. Comme une invitation à regarder le monde autrement, à savourer chaque instant.

Florent Chavouet est drôle, très drôle, vous pourrez vous en rendre compte à la simple lecture de son génial blog.

Il porte toujours un regard décalé sur ce qui l’entoure, et cela donne des scènes d’anthologie pour ce qui pourrait n’être, aux yeux d’un autre, qu’un instant inintéressant d’une journée comme les autres.

Ses planches sont savoureuses et surtout… très différentes de tout ce qu’on peut lire en matière de bande-dessinée. Si vous ne le connaissez pas déjà, découvrez sans attendre son univers. Tellement drôle que ça serait pêcher que de ne pas succomber. Franchement. Merci Florent!

Pour ceux et celles qui n’ont jamais ouvert un des deux livres signés Florent Chavouet, vous penserez peut-être qu’on en fait trop. Mais après avoir scrupuleusement étudié le phénomène d’addiction provoqué chez tous ceux qui les ont eu entre les mains autour de nous, il faut se rendre à l’évidence, ce ne sont pas des livres comme les autres… 😉

Pour en savoir plus : www.florentchavouet.com

Difficile de rentrer, de se poser après un an de vadrouille en Australie !

Vu que l’on sera, de toute façon, privés de vacances cette année, comme c’est généralement le cas lorsqu’on débute dans une nouvelle boite en France, nous avons posté notre première salve de candidatures tout en préparant nos valises.

Les élections ? La crise ?! No worries… En attendant que toute cette agitation se dissipe, notre voyage au Japon tiendra lieu de respiration, une haleine que l’on va prendre tous les deux pour affronter le retour à la routine vélo-boulot-dodo, et en ce qui me concerne, la trentaine.

J’ai eu la chance de reprendre des études, il y a déjà quelques années, pour me spécialiser sur l’Asie. La langue et mon expérience de vie japonaise m’ont profondément changé et je suis retourné au pays du soleil levant une quinzaine de fois dans le cadre de mon travail; Morgane écoutant mes anecdotes avec une curiosité croissante, ainsi que celles de sa sœur revenue de Tokyo fin 2010. Makito, Satomi et Maki, mes amis japonais, ont également continué de nous inviter à leur rendre visite… Bref, il fallait que j’y retourne encore 🙂

Le Japon était potentiellement sur notre itinéraire de départ en direction de l’Australie, mais les catastrophes survenues l’an dernier nous avaient fait hésiter. Un an après, ayant côtoyé une population asiatique nombreuse à Sydney, Melbourne, Perth, ainsi qu’à Bali cet hiver, notre envie de Japon est revenue…

Admirer les cerisiers en fleur à Osaka, Kyoto et Nara pour célébrer Hanami (le printemps), visiter Hiroshima au Sud puis rejoindre nos amis tokyoïtes en shinkansen, voici en gros le programme de ces trois prochaines semaines.

Kampaï !